Si jeunesse savait…
Selon Henry Maret « Si jeunesse savait , si vieillesse pouvait ! n’a pour certains plus de sens au regard de l’évolution de la vie partant du principe que la jeunesse sait que tout à un coût alors que la vieillesse peut tout se payer.
Cette appréciation pouvait être considérée comme vrai jusqu’au moment où la jeunesse acquière au fil des années un savoir lui permettant d’obtenir un statut juridique lui offrant de bonnes conditions de vie, à la condition d’être née dans un pays géographiquement favorable à l’évolution de bonnes conditions sociétales; mais pour les tous les autres, et ils sont nombreux, l’horizon est plus sombre.
Le modèle économique actuel est fondé sur le capitalisme; il est entretenu par une certaine cupidité sans fondement réelle de beaucoup trop, puisqu’elle n’est pas justifiée par un besoin ni vital ni de loisirs; ainsi on peut constater qu’il ne suffit pas d’être diplômé et né géographiquement dans un pays favorable à l’obtentions de bonnes conditions de vies sociétales pour espérer vivre dans un bien être matériel et jouir pleinement du régime économique fondé sur le capitalisme; en effet faute d’être né sous une bonne étoile dans une famille riche (financièrement parlant) la voie de la richesse (financière) est toute tracée édulcorant les fins de mois difficiles, à commencer par une alimentation saine, sans parler des loisirs qui bien souvent se limitent à ce que l’esprit et le corps peuvent offrir.
Oui, le nombre de pauvres (financièrement parlant) croit de façon exponentielle, alors que le nombre de riches (financièrement parlant) si elle ne croit pas dans le mêmes proportions que celle des pauvres voit leur fortune grossir de façon exponentielle et injustifié(voir le rapport de l’oxfam de 2021). Faute de pouvoir s’offrir (se payer) des moments de loisir la classe des pauvres grandissante vit dans un confinement qui se répète chaque jour, chaque année, se poursuivant au fil des ans…
Mais revenons au proverbe d’Henry Maret « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait » et plus précisément à son sens subjectif.
1/ Un premier postulat : « Si jeunesse savait » — La jeunesse est le temps de l’apprentissage avec pour inconnue l’impossibilité, parce qu’il il en a une, c’est de connaître par avance sa destinée. L’expérience tu temps qui passe montre qu’il est illusoire, contrairement aux dires de beaucoup, de prétendre maîtriser sa destinée; en effet le destin suit la courbe d’un chemin de vie fait d’une suite d’événements qui se succèdent, d’ailleurs forcément se ressembler; le milieu de vie (environnement naturel et familial , aléas de la vie entre autre) influent grandement sur la destinée; ainsi ce n’est seulement qu’après de nombreuses années d’existence qu’il est possible de décrypter ce qu’à pu être sa destinée faisant étrangement cohabiter le passé (le chemin de vie) et le futur (sa destinée) et, permettant de tirer une première conclusion : le futur se construit sur le passé. Partant de cette conclusion ne peut-on pas dire que le présent n’existe pas ? En effet vivre au présent c’est être soit dans le passé, soit dans le futur, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas réfléchir à chaque geste du présent bien au contraire.
Partant de ces constats j’avancerai l’hypothèse que la gestion du quotidien constitue la destinée de chacun et, par conséquence, que la destinée n’est pas une projection du futur de la vie.
Pendant le temps de la jeunesse les données du passées ne sont pas suffisamment importantes, alors la plus grande majorité vit la vie à pleine dent sans forcément penser au futur… Pourtant n’y aurait-il pas une autre approche, celle de la réflexion, de la pondération, avant de prendre une quelconque décision qui forcément va impacter l’avenir ?
2/ Un second postulat : « Si vieillesse pouvait —